Les Secrets des Citernes Efficaces Pour la Récupération d’Eau de Pluie

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Découvrez comment les systèmes modernes de récupération transforment la gestion de l'eau chez les particuliers :

Introduction :

Dans un contexte écologique et économique actuel, où l’optimisation des ressources en eau devient cruciale, la récupération de l’eau de pluie se présente comme une démarche essentielle. Elle permet non seulement de réduire la consommation d’eau potable mais aussi d’offrir une solution durable pour la gestion de l’eau, particulièrement dans les zones sujettes à la sécheresse ou celles qui visent une autonomie en matière de gestion des ressources hydriques.

La mise en place d’un système de récupération d’eau de pluie implique l’utilisation de diverses installations comme les cuves en béton, les citernes, ou les collecteurs spécifiquement conçus pour capter, stocker, et redistribuer l’eau de pluie. Ces équipements peuvent être adaptés à différents besoins, qu’il s’agisse d’arroser le jardin, d’alimenter les toilettes ou de fournir de l’eau pour le nettoyage extérieur, contribuant ainsi à une utilisation plus rationnelle et écologique de l’eau.

L’évacuation de l’eau de pluie dans le jardin, en particulier, peut être réalisée de manière à recharger les nappes phréatiques et à éviter les ruissellements qui pourraient entraîner érosion et pollution. En intégrant de manière organique ces solutions dans le cadre d’un article, il est possible de sensibiliser à l’importance de telles pratiques tout en fournissant des informations utiles sur leur mise en œuvre.

comment calculer le volume d'eau récupérable :

Pour calculer le volume d’eau récupérable, il est essentiel de prendre en compte la pluviométrie régionale et la surface de captation. Cette démarche implique de multiplier la quantité de précipitations annuelles moyennes (en dehors des périodes de gel, pour les régions concernées) par la surface de captation (exprimée en mètres carrés) pour obtenir le volume potentiel d’eau récupérable, en litres. Pour affiner ce calcul, il convient d’appliquer un coefficient de pertes afin de tenir compte de l’eau absorbée par la toiture, du prélavage du toit, des fuites dans le système, etc. Ce coefficient varie en fonction du type de surface (par exemple, bardeaux, béton, argile…) et est généralement estimé à environ 0,9​​.

Il est également recommandé de déterminer le volume d’eau dont vous estimez avoir besoin annuellement, en établissant précisément l’usage que vous envisagez pour cette eau. Que ce soit pour une utilisation extérieure comme l’arrosage ou le lavage de voiture, il est crucial de déterminer la fréquence d’arrosage et la quantité d’eau requise par ces activités​​.

En intégrant ces éléments dans vos calculs, vous pourrez concevoir un système de récupération d’eau de pluie adapté à vos besoins spécifiques, optimisant ainsi votre autonomie en matière d’eau tout en contribuant à la préservation de cette ressource précieuse. 

Pour simplifier : pour calculer le volume d’eau récupérable à partir de la récupération d’eau de pluie est la suivante :

Volume récupérable (litres)=Pluviométrie annuelle (mm)×Surface de captation (m2)×Coefficient de pertes 

Exemple :

Supposons que vous viviez dans une région où la pluviométrie annuelle moyenne est de 600 mm (hors périodes de gel), que vous disposiez d’une surface de captation (toit) de 100 m², et que vous appliquiez un coefficient de pertes de 0,9 pour tenir compte des pertes liées à l’absorption, l’évaporation, et les fuites.

Le calcul serait alors :

Volume récupérable=600 mm×100 m2×0,9

Volume récupérable=54 000 

Cela signifie que, dans cet exemple, vous pourriez potentiellement récupérer jusqu’à 54 000 litres d’eau de pluie annuellement grâce à votre système de récupération, en prenant en compte les pertes estimées. Cette eau pourrait ensuite être utilisée pour divers besoins non potables, optimisant ainsi votre consommation d’eau et contribuant à la durabilité environnementale.

Installation d'un Collecteur d'Eau de Pluie

L’installation d’un collecteur d’eau de pluie est un processus simple mais qui nécessite une attention particulière pour s’assurer de son efficacité. Voici un guide étape par étape pour vous aider dans cette démarche :

1. Préparation de la Gouttière

  • Identifier la descente : Choisissez la gouttière qui recueille le plus d’eau de votre toit pour y installer le collecteur.

  • Nettoyage : Assurez-vous que la gouttière est propre et débarrassée de tout débris pour éviter tout blocage du système.

2. Installation du Collecteur

  • Perçage : Utilisez une scie cloche pour percer un trou dans la gouttière à l’endroit où vous souhaitez fixer le collecteur.

  • Pose du collecteur : Positionnez le bloc de fixation du collecteur dans l’alignement du trou. Appliquez du mastic pour créer un joint d’étanchéité entre la gouttière et le collecteur.

  • Fixation : Serrez le bloc avec des vis en veillant à ne pas trop serrer si les gouttières sont en PVC pour éviter de les fendre.

3. Installation de la Cuve de Récupération

  • Choix du volume : Adaptez le volume de la cuve à la pluviométrie de votre région et à votre consommation. Utilisez le calcul du volume d’eau récupérable pour déterminer la taille de cuve nécessaire.

  • Emplacement : Placez la cuve en dessous de la descente de la gouttière où le collecteur a été installé. Assurez-vous que l’emplacement permet une bonne circulation de l’eau et que la cuve est stable.

4. Raccordement au Collecteur

  • Connexion : Raccordez la sortie du collecteur à la cuve en utilisant un tuyau ou un système de connexion directe pour acheminer l’eau de pluie recueillie vers la cuve.

5. Finitions

  • Vérification : Testez le système en vérifiant le bon écoulement de l’eau dans la cuve et l’absence de fuites au niveau des raccordements.

  • Couvercle : Assurez-vous que la cuve est bien couverte pour empêcher l’entrée de débris et la prolifération d’algues ou de moustiques.

L’importance de choisir un volume de cuve adapté à la pluviométrie de votre région ne peut être sous-estimée. Une cuve trop petite limiterait votre capacité de stockage et l’efficacité du système, tandis qu’une cuve trop grande représenterait un investissement initial inutilement élevé. L’étape de calcul du volume d’eau récupérable est donc cruciale pour optimiser votre système de récupération d’eau de pluie.

Pour plus d’informations détaillées et des conseils sur le choix des matériaux et des outils, n’hésitez pas à consulter des guides spécialisés ou à faire appel à un professionnel.

Choix et Installation d'une Citerne d'Eau de Pluie

Lors du choix et de l’installation d’une citerne d’eau de pluie, il est crucial de considérer les différents types disponibles, chacun présentant des avantages spécifiques en fonction de vos besoins et des contraintes de votre propriété.

Types de Citernes

  • Citernes Rigides : Souvent fabriquées en béton ou en plastique dur, ces citernes sont durables et peuvent être installées soit à l’extérieur soit enterrées. Elles sont idéales pour une grande capacité de stockage et offrent une excellente résistance au temps et aux éléments.

  • Citernes Souples : Fabriquées à partir de matériaux flexibles, ces citernes sont plus adaptées pour les espaces restreints ou difficiles d’accès. Elles peuvent être installées sous des terrasses ou dans des greniers, par exemple. Leur installation est généralement plus simple et moins coûteuse, mais elles peuvent nécessiter une protection supplémentaire contre les perforations.

  • Citernes Enterrées : Idéales pour économiser de l’espace et conserver l’eau à une température plus constante, ces citernes sont enterrées sous le sol. Leur installation nécessite des travaux de terrassement et elles sont souvent plus coûteuses. Cependant, elles sont protégées des variations de température et de la lumière, réduisant le risque de développement d’algues.

Nettoyage et Entretien

Le nettoyage et l’entretien de votre citerne sont essentiels pour assurer le bon fonctionnement du système et la qualité de l’eau stockée. Voici quelques conseils généraux :

  • Inspection régulière : Vérifiez régulièrement votre citerne pour tout signe de fuite, de dommage, ou de prolifération d’algues et de bactéries.

  • Nettoyage : La fréquence du nettoyage dépend du type de citerne et de son emplacement. Une citerne hors-sol peut nécessiter un nettoyage annuel, tandis qu’une citerne enterrée peut être nettoyée moins fréquemment. Utilisez un tuyau d’arrosage, une brosse, et du savon non toxique pour nettoyer l’intérieur de la citerne, en vous assurant de bien rincer avant de la remplir à nouveau.

  • Entretien des accessoires : Les filtres, les tuyaux de trop-plein, et les vannes doivent également être vérifiés et nettoyés régulièrement pour s’assurer de leur bon fonctionnement.

Chaque type de citerne a ses propres spécificités d’installation et d’entretien. Il est important de suivre les recommandations du fabricant et, si nécessaire, de consulter un professionnel pour des conseils personnalisés et une installation adéquate. En adoptant les bonnes pratiques d’entretien, vous prolongerez la durée de vie de votre citerne et assurerez une eau de qualité pour vos usages.

Raccordement et Entretien

Pour raccorder une citerne aux gouttières et garantir son bon fonctionnement, suivez ces étapes clés, tout en veillant à installer un filtre à l’entrée de la citerne et à utiliser un matériau de remplissage adéquat pour l’espace autour du réservoir.

Raccordement de la Citerne aux Gouttières

  1. Choisir l’Emplacement : Identifiez la descente de gouttière la plus adaptée pour le raccordement à votre citerne. Celle-ci devrait être proche de la citerne et recueillir un volume d’eau de pluie significatif.

  2. Installation d’un Collecteur : Fixez un collecteur d’eau de pluie à la descente de gouttière choisie. Ce dispositif déviera l’eau de pluie vers votre citerne tout en permettant l’écoulement de l’excédent. Percez la gouttière à l’emplacement du collecteur, puis créez un joint d’étanchéité entre les deux.

  3. Filtration : Installez un filtre à l’entrée de la citerne pour empêcher les débris (feuilles, branches) de pénétrer dans le réservoir. Ce filtre doit être facilement accessible pour un nettoyage régulier.

Remplissage de l’Espace autour du Réservoir

  1. Préparation du Sol : Assurez-vous que le sol sous et autour de la citerne est stable. Si nécessaire, ajoutez une couche de sable ou de gravier pour créer une base ferme.

  2. Installation de la Citerne : Placez la citerne dans la fosse préparée, en veillant à ce qu’elle soit de niveau. Pour les citernes enterrées, considérez l’installation d’une dalle de béton en cas de nappe phréatique élevée pour éviter la remontée d’eau.

  3. Raccordement aux Gouttières : Raccordez l’évacuation de l’eau de pluie des gouttières à l’entrée de la citerne. Assurez-vous d’installer un filtre à l’entrée pour retenir les débris.

  4. Remplissage autour de la Citerne : Remplissez l’espace libre autour de la citerne avec du sable stabilisé, de la terre, ou un autre matériau de remplissage adapté. Tassez bien pour éviter les vides qui pourraient affaisser le terrain autour de la citerne.

  5. Couvercle de Sécurité : Fermez la citerne avec un couvercle sécurisé pour empêcher l’entrée de débris et la prolifération d’insectes.

Entretien de la Citerne

L’entretien régulier de votre citerne est crucial pour maintenir la qualité de l’eau et prolonger la durée de vie de votre système de récupération d’eau de pluie. Cela inclut le nettoyage périodique du filtre, la vérification de l’étanchéité des raccords, et le nettoyage annuel de la citerne pour éliminer les sédiments et les algues.

En suivant ces instructions, vous assurerez une installation efficace et durable de votre système de récupération d’eau de pluie, contribuant ainsi à une gestion plus écologique des ressources en eau.

 

 

Réglementation et conformité :

L’installation d’un système de phytoépuration chez soi est soumise à une réglementation spécifique, conçue pour assurer la sécurité sanitaire et la protection de l’environnement. Voici un aperçu des exigences réglementaires principales :

Autorisations Nécessaires

  • Déclaration préalable : Avant de commencer les travaux, il est généralement requis de déclarer votre projet de phytoépuration auprès de la mairie ou du Service public d’assainissement non collectif (SPANC) de votre commune. Cette démarche permet de vérifier la conformité du projet avec les normes en vigueur.

  • Conception du système : Le projet doit être conçu en respectant les directives techniques nationales et locales, garantissant ainsi que le système de phytoépuration sera efficace et ne présentera pas de risques pour la santé publique ou l’environnement.

Inspections par le SPANC

  • Vérification de la conception : Après la déclaration de votre projet, le SPANC examinera les plans de conception pour s’assurer qu’ils répondent aux critères réglementaires. Cette étape peut inclure une visite sur site.

  • Inspection de l’installation : Une fois le système installé, une nouvelle inspection par le SPANC est souvent requise avant son utilisation. Cette inspection a pour but de vérifier que l’installation a été réalisée conformément au projet approuvé.

  • Contrôles périodiques : Le SPANC réalise également des contrôles périodiques de l’installation pour s’assurer de son bon fonctionnement et de l’entretien adéquat. Ces visites sont généralement effectuées tous les 4 à 10 ans, selon la législation locale.

Conformité et Travaux de Mise en Conformité

  • Non-conformité : Si le système de phytoépuration n’est pas conforme aux normes, le propriétaire peut être tenu de réaliser des travaux de mise en conformité dans un délai spécifié, souvent de 1 à 4 ans, selon la gravité des problèmes identifiés.

  • Vente de l’immeuble : En cas de vente, une inspection de l’assainissement non collectif est obligatoire, et toute non-conformité doit être résolue dans l’année suivant la vente.

Il est crucial de se renseigner précisément sur la réglementation applicable dans votre région, car les exigences peuvent varier. La consultation du SPANC local et la lecture attentive des textes réglementaires sont des étapes clés pour s’assurer que votre projet de phytoépuration se déroulera sans encombre et en toute légalité.

 

Avantages et Inconvénients

Avantages :

  • Écologie : La récupération et l’utilisation de l’eau de pluie réduisent la demande sur les ressources en eau potable et diminuent l’impact environnemental associé au traitement et à la distribution de l’eau.

  • Autonomie : Un système bien conçu offre une source d’eau pour divers usages non potables, augmentant l’indépendance vis-à-vis du réseau d’eau municipal et réduisant les coûts de consommation.

Inconvénients :

  • Espace Requis : La mise en place d’une citerne de grande capacité ou d’un système complet de phytoépuration peut nécessiter un espace conséquent, ce qui pourrait être un obstacle pour les propriétés de petite taille.

  • Installation d’une Pompe de Levage : Dans certains cas, notamment lorsque la gravité ne suffit pas à assurer une bonne circulation de l’eau, l’installation d’une pompe de levage peut s’avérer nécessaire, engendrant des coûts supplémentaires et une consommation énergétique.

Réglementation et Conformité

L’installation d’un système de phytoépuration chez soi est réglementée pour garantir la sécurité sanitaire et la protection de l’environnement. Voici les principales exigences :

  • Autorisations Nécessaires : Avant l’installation, il est souvent requis de soumettre un dossier au Service public d’assainissement non collectif (SPANC) pour approbation. Ce dossier doit détailler le projet, y compris la conception du système et les dispositifs de traitement envisagés.

  • Inspections par le SPANC : Le SPANC effectue des inspections à différentes étapes : avant l’installation pour approuver le projet, après l’installation pour vérifier la conformité, et périodiquement pour s’assurer du bon fonctionnement et de l’entretien du système.

Ces exigences visent à s’assurer que les systèmes de phytoépuration sont installés correctement et fonctionnent de manière à ne pas présenter de risques pour la santé publique ou l’environnement. Il est crucial de se renseigner auprès de votre SPANC local pour connaître les spécificités réglementaires applicables dans votre région.

Conclusion :

La phytoépuration se présente comme une solution à la fois viable et écologique pour le traitement des eaux usées domestiques, offrant une alternative respectueuse de l’environnement aux méthodes traditionnelles. Cette approche innovante, qui utilise les capacités naturelles des plantes et des micro-organismes pour purifier l’eau, s’inscrit parfaitement dans les démarches de développement durable et de conservation des ressources naturelles.

En adoptant la phytoépuration, non seulement vous contribuez à réduire votre empreinte écologique en limitant le rejet de polluants dans l’environnement, mais vous participez également à la régénération de l’eau de manière naturelle. Cela permet de créer des cycles d’eau plus durables et d’améliorer la biodiversité de votre environnement local.

Bien que l’installation d’un système de phytoépuration nécessite une certaine planification et peut être soumise à des réglementations spécifiques, les avantages à long terme, tant sur le plan écologique qu’économique, sont significatifs. Il est donc encouragé d’envisager cette option dans votre gestion des eaux usées domestiques, en vous informant auprès des autorités locales compétentes et en envisageant les différentes solutions adaptées à vos besoins et à votre environnement.

En intégrant la phytoépuration dans votre quotidien, vous faites un pas de plus vers un mode de vie durable, contribuant activement à la protection de notre planète pour les générations futures.

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